VIHTEST : dépistage du VIH au laboratoire, sans frais, sans ordonnance

Depuis le 1er jan­vi­er 2022, il est pos­si­ble de réalis­er un test du VIH au lab­o­ra­toire Bioex­cel, et dans tous les lab­o­ra­toires de biolo­gie médi­cale en France, sans frais et sans ordon­nance, en toute con­fi­den­tial­ité et dis­cré­tion avec une mise à dis­po­si­tion le jour même des résul­tats au lab­o­ra­toire ou via notre serveur sécurisé de résul­tats. Pour votre con­fort et rapid­ité de prise en charge au lab­o­ra­toire, la prise de ren­dez vous pour une prise de sang clas­sique est con­seil­lée (mais non obligatoire).

Comment et pourquoi dépister ?

Les seules con­di­tions req­ui­s­es sont d’être majeur et assuré social (présen­ta­tion de votre carte vitale (ou attes­ta­tion de droits) ou mineur ayant droit social accom­pa­g­né d’un adulte.

Le test réal­isé en lab­o­ra­toire est le test de dépistage le plus fiable (test ELISA de 4ème généra­tion com­bi­nant détec­tion d’an­ti­corps + antigène p24) sur une sim­ple prise de sang.

Toute per­son­ne peut se faire dépis­ter quand elle le souhaite, quelle que soit la rai­son qui la con­duit à cette démarche. L’idée est de par­venir à dépis­ter plus afin de réus­sir à bris­er les chaines de con­t­a­m­i­na­tion et traiter pré­co­ce­ment les per­son­nes séropos­i­tives. Le prob­lème est que sub­siste une sorte d’épidémie « cachée » pour 25 000 séroposi­tifs igno­rant qu’ils sont infec­tés (mod­éli­sa­tion Inserm 2016). Par ailleurs, le nom­bre de nou­velles infec­tions ne bais­sent pas (entre 6000 à 7000 par an) et 40% des infec­tions sont diag­nos­tiquées trop tardivement.

Si l’on arrivait à pro­pos­er un traite­ment à tous les por­teurs du VIH en France, on pour­rait théorique­ment stop­per l’épidémie. Plus le traite­ment est ini­tié tôt, plus l’espérance de vie se rap­proche de celle de la pop­u­la­tion générale (la survie des per­son­nes infec­tés par le VIH et sous traite­ment antirétro­vi­ral depuis plus de trois ans est com­pa­ra­ble à celle de la pop­u­la­tion générale).

Les biol­o­gistes du lab­o­ra­toire sont à votre dis­po­si­tion pour vous ren­seign­er et vous orienter. 

Comment interpréter mon résultat ?

Si votre test est négatif, cela sig­ni­fie que vous n’êtes pas infecté(e) par le VIH si votre dernier rap­port sex­uel à risque date de plus de 6 semaines (dans le cas con­traire, il sera néces­saire de refaire un nou­veau test pour con­firmer cette séronéga­tiv­ité). Si votre dernier rap­port date de moins de 48H, il est pos­si­ble de vous ren­dre dans un CeGiDD où un traite­ment d’ur­gence pour­ra être envisagé.

En cas de fac­teurs de risque de con­t­a­m­i­na­tion, pensez à vous faire tester régulière­ment avec l’aide de l’outil jemedepiste.com

Si votre test est con­fir­mé posi­tif, vous serez accompagné(e) par votre biol­o­giste : il vous don­nera des infor­ma­tions et vous accom­pa­g­n­era pour la prise en charge de votre séropos­i­tiv­ité, il vous pro­posera un ren­dez-vous en moins de 48 heures avec un ser­vice spé­cial­isé, en lien avec votre médecin trai­tant, si vous le désirez. Une prise en charge thérapeu­tique rapi­de est indis­pens­able pour préserv­er votre santé.

 

 

Plus d’in­for­ma­tions sur le site sidainfoservice. 

Pour les mineurs non accom­pa­g­nés OU si vous souhaitez réalis­er le test de façon anonyme OU si vous n’avez aucun droit ouvert à l’As­sur­ance Mal­adie, il est pos­si­ble de réalis­er un dépistage du VIH en vous adres­sant dans un CeGIDD (voir le site de Sida Info Ser­vices pour le départe­ment) ou au Cen­tre de plan­i­fi­ca­tion du Cher.

Dépistage complémentaire des autres IST

Depuis le 01/09/2024, il est pos­si­ble d’élargir la recherche à d’autres IST.