A compter du 1er septembre 2024, quatre nouvelles infections
- Neisseria gonorrhoeae (gonorrhée) ;
- Chlamydia trachomatis (chlamydiose) ;
- Treponema pallidum (syphilis) ;
- Virus de l’hépatite B (hépatite B).
pourront être dépistées sans ordonnance, en plus du VIH, dans les laboratoires de biologie médicale.
Ce dépistage sera entièrement pris en charge par l’Assurance maladie pour les moins de 26 ans. Pour les plus de 26 ans, ce dépistage est remboursé par l’Assurance maladie à hauteur de 60% et 40% par les complémentaires santé.
Pour bénéficier de ce dépistage au laboratoire BIOEXCEL, il est conseillé de prendre rendez vous en ligne.
Attention, les patients mineurs (< 18 ans) doivent être obligatoirement accompagnés d’un titulaire de l’autorité parentale ou à défaut d’une personne de confiance majeure de leur choix.
A votre arrivée, un QR code vous sera remis pour accéder à un auto questionnaire à compléter (confidentiel et anonymisé). En fonction des réponses apportées et des pratiques sexuelles, les dépistages les plus pertinents vous seront proposés. Le dépistage “Mon test IST” comprend une prise de sang et un ou des auto-prélèvements (vaginal ou urinaire, éventuellement pharyngé et/ou anal).
Le dispositif VIH sans ordonnance(sérologie de dépistage pour le VIH) reste inchangé.
Les délais de rendu de résultat observés sont généralement de 1 à 3 jours.
Vous pouvez demander à ce que le double des résultats parvienne à votre médecin traitant.
En cas de positivité d’une ou plusieurs IST : le biologiste médical vous communiquera le résultat ainsi que la conduite à tenir.
Ces nouvelles mesures s’inscrivent dans la lutte contre les IST, inscrit dans la Stratégie nationale de santé sexuelle 2017–2030. Le nombre de diagnostics de certaines IST bactériennes, telles que l’infection à Chlamydia trachomatis et la gonococcie, est en forte augmentation depuis plusieurs années. En parallèle, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a entraîné une baisse significative du dépistage. En facilitant l’accès au dépistage et en éliminant les barrières financières, ce dispositif vise à promouvoir une meilleure prévention et une prise en charge rapide de ces infections, réduisant ainsi les complications à long terme telles que la stérilité et les grossesses extra-utérines.
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